Préambule
Sorti initialement le 15 septembre 2021, Timberborn est toujours en accès anticipé. Cependant, le jeu est déjà bien abouti et bénéficie de mises à jour régulières, ce qui le rend parfaitement jouable dès aujourd’hui. Pour ma part, j’ai déjà réalisé deux séries sur ma chaîne YouTube, témoignant de mon enthousiasme pour ce titre.
Gameplay
Le but de Timberborn est de gérer une colonie de castors (oui, vous avez bien lu !). Vous commencez avec une petite communauté, et en répondant à leurs besoins, celle-ci va rapidement croître.
Comme dans tout bon city-builder, Timberborn vous demande de subvenir aux besoins primaires de vos castors, tels que la nourriture et le logement. Mais ce n’est pas tout : il faudra également répondre à leurs besoins en termes de loisirs, en construisant des lieux de contemplation, des piscines, des bains de boue, et même des éléments décoratifs pour embellir votre colonie.
Cependant, prospérer dans Timberborn n’est pas sans défis, car vous devrez affronter les éléments. D’une part, la sécheresse, qui peut assécher vos cultures et entraîner une défaite rapide si vous n’avez pas pris vos précautions. Et d’autre part, un danger plus récent : les infections des eaux. Les eaux contaminées peuvent non seulement faire pourrir vos récoltes, mais aussi rendre vos petits protégés malades.
Votre mission sera donc de sécuriser un approvisionnement en eau constant, que ce soit en construisant des barrages de rétention pour les périodes sèches ou en détournant les cours d’eau lorsque l’eau est contaminée. Pour cela, le jeu vous offre une grande variété d’outils : barrages, écluses, plateformes imperméables, ou encore de la dynamite pour creuser vos propres canaux. Les possibilités sont nombreuses, laissant libre cours à votre créativité pour surmonter ces épreuves et faire prospérer votre colonie.
Graphismes
Pas grand-chose à dire ici sur les graphismes, car Timberborn n’est pas vraiment le type de jeu où l’on attend des visuels époustouflants. Cela dit, le jeu est très bien optimisé, tournant parfaitement sur des machines comme la ROG Ally d’Asus, par exemple.
Les graphismes adoptent un style cartoon agréable, avec une direction artistique propre et soignée. On prend plaisir à observer les activités de nos petits castors et à les voir évoluer dans leur environnement.
Mention spéciale pour la gestion de l’eau, qui, bien qu’elle ne se limite pas aux graphismes, est particulièrement réussie. Les effets visuels de l’eau sont beaux, mais c’est surtout son comportement qui impressionne : les courants ont un véritable impact sur votre colonie, et l’eau peut déborder ou s’assécher selon vos actions. Si vous réduisez un cours d’eau ou construisez un aqueduc, les conséquences se feront sentir immédiatement, qu’elles soient positives ou négatives. C’est un élément central du gameplay qui ajoute une belle profondeur stratégique.
Bande son
La bande sonore de Timberborn est à la hauteur de son univers. Les musiques, principalement composées d’instruments acoustiques, apportent une ambiance calme et naturelle qui se marie parfaitement avec l’aspect gestion et survie du jeu. Ces mélodies douces renforcent le côté apaisant, mais savent aussi monter en intensité lorsque la situation devient critique, notamment durant les sécheresses.
Les effets sonores ne sont pas en reste : le bruit de l’eau qui coule, le vent dans les arbres, ou encore les sons des constructions et des castors en pleine activité ajoutent une immersion notable. Chaque son semble avoir été pensé pour plonger le joueur dans ce monde où la nature est omniprésente.
Histoire
Honnêtement, le scénario de Timberborn est presque inexistant. Bien sûr, il existe une trame de fond, mais elle reste anecdotique et n’a pas de réelle incidence sur le gameplay. Elle se résume simplement à ceci : les humains ont disparu depuis longtemps, laissant derrière eux une planète qu’ils ont rendue inhabitable. Désormais, c’est à vous, castors ingénieux et résilients, de survivre et de prospérer dans ce monde abandonné.