Découvrez le test d’Arlus sur Dragon Quest III HD-2D Remake : un mélange parfait de nostalgie et modernité avec des graphismes somptueux !
Merci à Square Enix pour cette opportunité
Préambule
Une question légitime se pose pour les néophytes du genre : pourquoi Square Enix a-t-il choisi de commencer les remakes par Dragon Quest III (initialement sorti en 1988 sur Famicom), alors même que les remakes des épisodes 1 et 2 ont également été annoncés ? La réponse est simple, et elle fait sens pour les connaisseurs de la saga : Dragon Quest III fait partie de la trilogie légendaire dite de l’histoire d’Elric. Chronologiquement, cet épisode se positionne comme un prologue aux événements des deux premiers jeux (Dragon Quest I et II, sortis respectivement en 1986 et 1987).
Square Enix a donc opté pour une approche narrative, en présentant les jeux dans l’ordre des événements qu’ils racontent, et non en suivant l’ordre de leur sortie originale. Cette décision permet aux joueurs d’entrer dans l’univers avec le contexte complet, avant de découvrir la suite des aventures dans Dragon Quest I et II. Un choix judicieux pour ceux qui découvrent la saga comme pour les fans de longue date, qui pourront redécouvrir les origines de l’histoire avec ce remake moderne.
Gameplay
Dragon Quest III HD-2D est un JRPG sorti à l’origine en 1988. Bien que ce remake modernise le jeu, il conserve les mécaniques classiques pour rester fidèle à l’original. Nous sommes donc en présence d’un RPG au tour par tour, où l’on contrôle une équipe de quatre personnages : le héros, bien sûr, ainsi que trois autres personnages que l’on peut personnaliser en choisissant leur classe, style graphique, voix, nom, et même leur personnalité.
En ce qui concerne les classes, on retrouve évidemment celle du héros, qui est exclusive à notre protagoniste, mais également les suivantes : guerrier, artiste martial, mage, prêtre, sage, marchand, voleur, musicien et, ajout de ce remake, le monstrologue. Chaque classe possède ses propres compétences et des statistiques distinctes.
Parlons justement du monstrologue, une nouvelle classe introduite dans ce remake. Je trouve qu’il s’agit d’une classe particulièrement puissante. Non seulement elle vous permet de repérer plus facilement les monstres à envoyer chez Papi Monstre, qui peuvent ensuite être utilisés pour combattre dans l’arène afin d’obtenir de précieux prix, mais elle permet également d’apprendre des compétences de monstres particulièrement puissantes.
Les personnalités offrent un autre moyen d’affiner encore davantage vos personnages. Par exemple, si le tempérament de votre héros est “peureux”, il gagnera davantage de points d’agilité par niveau, mais un peu moins en force. À l’inverse, un héros “courageux” bénéficiera d’un gain accru en force, au détriment du mana.
Bien que le jeu conserve un système de combat très classique en raison de sa sortie initiale en 1988, les ajouts apportés par ce remake améliorent la rejouabilité, grâce à l’introduction de la classe exclusive du monstrologue ainsi qu’à l’impact des personnalités sur le développement des personnages.
Graphismes
En plus de son gameplay légèrement modernisé, Dragon Quest III HD-2D bénéficie pleinement du moteur HD-2D de Square-Enix, introduit pour la première fois en 2018 avec Octopath Traveler. Ce style visuel a rapidement conquis les joueurs, tant il magnifie les jeux et redonne vie aux remakes, comme on a pu le voir avec le succès de Live A Live.
Le jeu combine des décors en 3D pixel art avec des personnages en 2D, le tout sublimé par des graphismes en haute définition. Les effets de particules et de lumière sont particulièrement saisissants, surtout dans les villes et donjons, qui n’hésitent pas à éblouir le joueur par des jeux de lumière impressionnants.
Le système jour/nuit du jeu amplifie encore cette expérience visuelle, offrant des effets d’éclairage d’une grande beauté, notamment la nuit, où l’atmosphère devient presque envoûtante. Les sorts magiques bénéficient eux aussi de belles animations visuelles, ajoutant une touche spectaculaire aux combats.
Bande son
On retrouve ici les mélodies mythiques de la série, composées par le talentueux Koichi Sugiyama, qui vous accompagneront tout au long de votre aventure. Mais cette fois, ces musiques iconiques bénéficient d’une réorchestration magistrale, enregistrée avec de véritables instruments orchestraux. Ce choix apporte une profondeur émotionnelle aux thèmes déjà bien connus des fans, les rendant encore plus immersifs et envoûtants.
Mais ce n’est pas tout ! Ce remake nous gratifie également d’un doublage inédit pour les dialogues. Certes, seuls les personnages clés de l’intrigue bénéficient de voix, mais cela ajoute une dimension narrative supplémentaire. En prime, vous avez la possibilité de choisir entre des doublages anglais ou japonais, permettant à chacun d’apprécier le jeu selon ses préférences. Cela enrichit grandement l’expérience, donnant vie aux personnages de manière encore plus palpable.
Histoire
L’intrigue est extrêmement classique et convenue, donc je ne vais pas m’attarder dessus. Elle reste fidèle à l’opus original. On pourrait la résumer ainsi : vous êtes le fils du légendaire héros Ortega. Votre père, parti affronter l’Archidémon, n’est jamais revenu. C’est donc désormais à vous que revient la tâche d’accomplir cette mission.
Vous incarnerez Elric (le nom originel du héros, bien que le jeu vous permet de le personnaliser dès le début). À l’aube de vos seize ans, vous partirez rencontrer le Roi d’Aliahan, qui vous accordera sa bénédiction pour débuter votre quête.