Aujourd’hui, Arlus vous propose son Test de Metaphor : ReFantazio sur Rog Ally.
Préambule :
Toute nouvelle licence signée Atlus. Pour vous donner un peu de contexte, et afin de pouvoir comparer, je n’ai joué qu’à deux titres de leur catalogue, faute de localisation : Persona 5 Royal (que j’ai d’ailleurs platiné, un immense merci à mon ami qui m’a fait découvrir ce chef-d’œuvre !) et Persona 5 Strikers.
Gameplay :
Nous sommes ici sur un RPG, et si vous me suivez régulièrement, vous savez que c’est un genre que j’affectionne tout particulièrement ! Un RPG, oui, mais cette fois-ci au tour par tour.
Comme dans la plupart des jeux modernes, vous verrez les ennemis directement dans le monde, se baladant ici et là. Vous aurez même la possibilité de leur asséner un coup avant d’entrer en combat pour obtenir un avantage stratégique… voire les éliminer directement si votre niveau est bien supérieur au leur.
Une fois en mode combat, la mécanique reste relativement classique : chaque personnage attaque à tour de rôle, avec des actions consommant des points spécifiques. Toutefois, ce n’est pas un tour par tour ordinaire. Si une classe se révèle plus efficace qu’une autre dans une situation donnée, vous pourrez passer le tour d’un personnage pour privilégier celui avec les attaques les plus adaptées. Passer un tour ne vous pénalise pas en termes d’actions disponibles, mais utiliser une attaque particulièrement efficace vous permet de gagner des tours supplémentaires. C’est là que réside toute la stratégie : maximiser ces enchaînements pour dominer le champ de bataille !
En parlant de classes, ici appelées “archétypes”, elles sont nombreuses et variées, allant du guerrier classique au mage soigneur, en passant par le berserk, le voleur, et bien d’autres encore. Chaque classe peut évoluer vers une version plus avancée, vous permettant de vous spécialiser davantage ou de diversifier vos attaques et capacités.
D’ailleurs, et c’est toute la spécificité du titre, le déblocage des archétypes ne se fait pas par un simple gain d’expérience, mais en développant vos relations avec d’autres personnages. Négliger un personnage peut donc vous priver d’une classe qui pourrait s’avérer cruciale pour votre équipe ! Une fois ces archétypes débloqués, vous aurez également la possibilité de mixer leurs compétences : sélectionner les capacités qui vous plaisent pour créer une classe entièrement personnalisée. Cette approche apporte une dimension stratégique supplémentaire, vous encourageant à explorer pleinement les interactions sociales du jeu pour optimiser vos options en combat.
En résumé, les fans de Persona ne seront pas dépaysés. D’ailleurs, l’endroit dédié au changement et à l’amélioration des classes vous rappellera sans aucun doute la Chambre de Velours, un clin d’œil que j’ai trouvé bienvenu. D’autres petites subtilités et secrets vous attendent, mais je vous laisse le plaisir de les découvrir par vous-même en plongeant dans l’aventure !
Graphisme :
Les graphismes de Metaphor ReFantazio sont véritablement un point fort du jeu. La direction artistique mélange habilement des éléments médiévaux avec des touches contemporaines, créant un univers visuel à la fois riche et distinctif. Les environnements urbains, en particulier la capitale du royaume, regorgent de détails qui témoignent d’une grande attention. On y trouve des ruelles contrastées : certaines sombres, sales et étroites, d’autres plus opulentes, baignées de lumière et d’effets visuels soignés. Ce contraste entre richesse et pauvreté apporte une profondeur supplémentaire à l’univers.
En termes de donjons, bien que leur rôle soit avant tout un défouloir, leur structure labyrinthique garde l’intérêt du joueur en éveil avec de nombreux recoins à explorer. Les effets de magie et de particules y sont particulièrement saisissants, chaque sort lancé illuminant l’écran avec des explosions de lumière et des animations fluides. Que ce soit pour invoquer une tempête de flammes ou un sort de glace perçant, chaque effet magique est accompagné de particules dynamiques et d’effets de lumière impressionnants, rendant les combats aussi beaux que stratégiques.
Metaphor ReFantazio pousse également l’immersion avec des effets atmosphériques comme la brume, la pluie, ou encore des reflets lumineux qui renforcent l’ambiance des environnements explorés. Ce soin porté aux détails visuels témoigne du talent d’Atlus pour créer des mondes captivants, tout en apportant cette touche unique qui marque leurs productions.
Bande son :
La bande-son de Metaphor ReFantazio est un véritable bijou auditif, composée de plus de 60 morceaux qui subliment chaque instant de l’aventure. Shoji Meguro, le compositeur légendaire derrière les bandes-son mémorables des séries Persona et Shin Megami Tensei, nous livre ici une nouvelle œuvre magistrale. Son talent pour capturer l’essence d’un univers à travers la musique brille à chaque note.
Les morceaux sont extrêmement variés, allant de compositions mélancoliques à des pièces orchestrales grandioses avec des chœurs envoûtants, voire des cantiques qui transportent instantanément le joueur dans l’atmosphère du jeu. Ces variations musicales ne se contentent pas d’accompagner l’action, elles l’exaltent. Que ce soit lors d’un moment d’émotion profonde ou d’une scène de combat épique, la musique renforce l’intensité des scènes, les rendant encore plus mémorables.
Certaines compositions sont de véritables hymnes épiques, parfaites pour les affrontements les plus intenses, tandis que d’autres invitent à la contemplation lors des phases d’exploration ou des moments narratifs plus introspectifs. En somme, cette bande-son ne se contente pas d’accompagner le jeu, elle en est un acteur essentiel, contribuant à l’expérience immersive que propose Metaphor ReFantazio.
Histoire :
Bienvenue dans le monde d’Euchronia ! Un royaume aux apparences idylliques mais gangrené par des divisions profondes. Le racisme y est omniprésent, au point que certaines tribus sont complètement marginalisées. Vous incarnez un jeune Elda, issu d’une tribu considérée comme maudite par la société, accusée d’apporter malheur et désolation partout où elle passe. À vos côtés, la fidèle Gallica, une petite fée au caractère espiègle mais d’une importance capitale pour votre aventure.
L’histoire commence sur fond de tragédie : votre ami d’enfance, le prince du royaume, a été frappé par une terrible malédiction, le plongeant dans un coma mortel après une attaque mystérieuse. Derrière cet acte infâme, un certain Louis, personnage énigmatique, aurait aussi assassiné le roi vieillissant. Avec le prince hors jeu, Louis semble être le candidat idéal pour s’emparer du trône. Mais la situation prend une tournure imprévue grâce à l’ultime précaution du défunt roi.
Une magie ancienne, celle de “l’Élection”, se manifeste soudainement. Cette magie puissante a le pouvoir de choisir elle-même le prochain souverain, parmi tous les habitants du royaume, abolissant les distinctions de naissance ou de rang. Désormais, n’importe qui peut prétendre au trône, à condition d’oser se lancer dans cette compétition acharnée.
Ce point de départ n’est que le prélude à une intrigue riche en rebondissements. Sans en dire trop pour ne pas gâcher votre plaisir de découverte, sachez que les révélations et les retournements de situation vous tiendront en haleine tout au long de l’aventure. Attendez-vous à des choix déchirants, des alliances inattendues, et des secrets profondément enfouis qui pourraient bien bouleverser votre vision du monde d’Euchronia…
Voilà, le test de Metaphor: ReFantazio réalisé par Arlus touche à sa fin. N’hésitez pas à partager vos impressions ou à laisser un commentaire pour prolonger l’échange !
