Préambule
Plus de vingt ans se sont écoulés depuis la sortie du deuxième épisode de Baldur’s Gate en 2000. Certes, nous avons eu quelques jeux du même genre du même studio, comme Divinity, mais avouons-le, cela n’est pas comparable à un Baldur’s Gate.
Dans l’article, j’ai volontairement rogné certaines captures pour vous éviter un maximum de spoilers.
Gameplay
Les jeux de rôle basés sur l’univers de Donjons et Dragons sont intrinsèquement liés à l’utilisation de dés, où chaque action que vous entreprenez implique un certain degré de chance. Les jets de dés peuvent être visibles ou gérés en interne par l’IA, en fonction de vos statistiques et de celles de vos adversaires. Parfois, vous pourrez même obtenir des bonus en demandant de l’aide à d’autres personnages, bien que cela nécessite de la prudence, car confier une tâche intellectuelle à une brute pourrait conduire à un échec critique.
En ce qui concerne les combats, chaque personnage agira dans un ordre déterminé en fonction de diverses statistiques, puis effectuera son tour. Les compétences et les sorts sont variés et nombreux, offrant une gamme impressionnante d’options, avec des effets visuellement saisissants.
Dans les jeux de rôle sur table, rien n’est laissé au hasard. Pendant un combat, l’environnement peut et doit être utilisé à votre avantage. Un baril de poudre peut être déclenché par une flèche, provoquant une explosion qui affecte tout ce qui l’entoure. Un précipice vous offre la possibilité de précipiter vos ennemis. En somme, il existe littéralement des milliers de possibilités, et c’est à vous de diriger les combats à votre guise.
Un avantage supplémentaire est que le jeu peut être apprécié aussi bien avec une manette, ce qui est évident dans mon cas, car j’ai testé l’édition PS5, qu’avec un clavier et une souris !
Graphisme
Dans un jeu de rôle, et a fortiori dans un jeu stratégique, ce n’est généralement pas le point le plus attendu. Cependant, il est indéniable que le studio Larian nous offre une qualité quasiment parfaite à cet égard. Les décors sont tout simplement sublimes et regorgent de détails, donnant vraiment l’impression que l’endroit est vivant. Chaque recoin a été soigneusement travaillé, que ce soit une bâtisse, une grotte ou une crique. C’est un véritable plaisir de se promener (mais attention aux surprises !).
Cependant, pour être objectif, j’ai eu quelques déconvenues, notamment à partir de l’ACTE 3. (Ah oui, petite précision, je ne joue pas sur un PC du futur, mais sur une PlayStation 5). Si vous êtes comme moi, à ne jamais quitter un jeu et à mettre la console en mode repos, pensez de temps à autre à fermer complètement le jeu. Sinon, gare aux décors qui ne se chargent pas entièrement.
Bande son
Initialement, la musique est plutôt discrète, visant à renforcer une immersion déjà remarquable. Une légère mélodie vous accompagnera pendant les phases d’exploration, mais en toute honnêteté, il n’y a pas de musique qui vous reste en tête comme dans d’autres jeux de rôle. Cependant, il y a une exception : le thème de Raphael, qui est véritablement magnifique. Mais ça c’est à vous de le découvrir.
En ce qui concerne les effets sonores, c’est tout le contraire. Les bruitages pour les sorts et les compétences sont impressionnants, surtout lorsqu’on les écoute avec un casque de qualité, une barre de son, ou des enceintes haut de gamme.
Histoire
Après avoir achevé la phase de création de personnages, qui est plutôt complète et comprend des choix tels que le sexe, la race, la provenance, la classe, et bien d’autres, ou même en optant pour l’un des personnages préconçus par le studio, vous vous retrouvez prisonnier à bord d’un vaisseau d’Illithid. Ces êtres vous insèrent une larve qui, inévitablement vous transformera en flagelleur mental. Cependant, vous avez le soutien de votre gardien, dont vous avez également défini l’apparence lors de la création du personnage, qui bloque le processus.
Une fois libéré du vaisseau où vous étiez retenu captif, vous êtes plongé dans une quête visant à vous débarrasser de la larve qui grandit en vous, et à contrecarrer les plans des Illithid qui cherchent à renverser l’ordre établi.
Au cours de votre périple, vous rencontrerez de nombreux personnages avec lesquels vous pourrez tisser des liens. Chacun de ces personnages a des objectifs et des classes bien définis, que vous pouvez choisir de satisfaire ou non.
Vous explorerez des endroits très variés, chacun radicalement différent des autres. Ces explorations peuvent aboutir à des rencontres parfois amicales, parfois hostiles. Ce qui est particulièrement plaisant, c’est que chaque rencontre peut être différente en fonction de votre style de jeu, ce qui confère une excellente rejouabilité au jeu.
EN CONCLUSION
Ce qui distingue Baldur’s Gate 3, c’est la liberté totale de jouer le rôle qui vous convient, avec des conséquences réelles pour vos actions. Vous pouvez incarner un preux chevalier défendant des factions pacifistes ou choisir d’être un serviteur du mal, semant la destruction sur votre passage.
Contrairement à d’autres jeux qui vous offrent plusieurs choix au cours de l’aventure, comme mentionné précédemment, chaque décision que vous prendrez (je mets entre guillemets car certaines vous seront imposées en fonction de vos actions ou de votre inaction passée) modifiera inévitablement le déroulement de l’histoire, parfois avec des conséquences dramatiques. Rendez vos compagnons furieux et ils partiront au mieux, voire tenteront de vous tuer.